A Florence, nous avions laissé nos vélos dans un parking, à l’abri et en sécurité. C’est qu’il ne faudrait pas qu’on nous les emprunte… on en a encore besoin pour la suite du voyage ! Le parking nous coûte 2x plus cher, pour 2 nuits, que celui où nous avons abandonné la voiture à Bologne, pour 3 semaine, mais, au moins, vendredi matin, ils sont frétillants d’excitation !
En route pour les routes toscanes ! Nous retrouvons les oliviers, les vignes, les dénivelés (tout à fait gérables et gérés !)
Il y a quand même une subtilité que je ne m’explique pas sur Komoot… ils annoncent une route « plate » mais nous sommes, soit à 10km/h, en poussant, soit à 24km/h sans donne un coup de pédale. Alors, je ne suis pas géomètre-experte, mais ça me paraît plutôt être des vraies montées et des vraies descentes (même pas ce que certains appellent « des faux plats descendants ou montants).
Bref ! On pédale bien ! On monte, on descend, on tourne, on se fait klaxonner par des camions, des ape, des voitures rouges, …
Nous sommes donc souvent sur une départementale, fort fréquentée et pas très « bike friendly », les moments sur les petits chemins à l’écart sont d’autant plus appréciés ! Même si l’un d’entre-eux aura eu un effet « bain de boue », tant sur les sacoches que sur nous.
Nous arrivons à l’étape du soir. Passés un zoning industriel, on bifurque dans un petit champ d’oliviers. Un portail, qui s’ouvre et, là ! Ce que je craignais depuis l’année dernière ! Une descente !!! Digne d’une piste noire ! Un tournant… deux tournants… trois tournants… on arrive en fin, c’est beau ! Mais… vous connaissez la suite maintenant 😉
La nuit sera calme et réparatrice, on attend de voir ce que va donner la remontée, chargés de nos vélos et de nos sacoches.
Il pleut toujours… mais, en fait, c’est pas mal non plus. Une petite pluie fine qui rafraîchit, le soleil n’est pas loin. C’est sans doute moins beau sur les photos mais les étapes sont moins pénibles que sous la chaleur torride.