Voilà une journée qui s’annonçait coure et sans difficulté et qui, au final, aura été plus pénible que prévu.
En arrivant à Fabro hier, assez tôt dans l’après-midi, nous avions envisagé (pendant un court moment) de poursuivre notre route jusqu’Orvieto et de nous poser là 3 nuits plutôt que 2. Sauf que, après les 55km parcourus à vive allure, les 30km restants me paraissaient excessifs. Nous avions donc décidé de changer d’adresse et nous avions bien fait.
Nous quittons donc l’agriturismo Beata Vanna vers 10h30, après un réveil sans réveil 😉
Les paysages sont magnifiques ! On traverse des champs d’oliviers, des vignes, …
Je manque de rouler sur un vieux cocker mal peigné, endormi, au soleil. Ce gros bêta se confondait avec les herbes sèches… Gigi n’est pas passé loin… Je ne sais pas lequel de nous 3 a eu le plus peur mais, bizarrement, en une fois, j’ai eu un regain d’énergie pour éviter le coup de dents.
Direction Orvieto !
Nous voilà donc une nouvelle fois dans ces magnifiques collines toscanes. Nous passons à côté de maisons, isolées, au bout d’un chemin loin de tout. Le vrai luxe, selon moi : de l’espace, une vue, le silence (si on excepte les criquets, ou les cigales ?… enfin, ces bêtes là). Un vrai bonheur !
Il refait chaud. Fini le ciel nuageux, les 25 degrés un peu humides… le thermomètre flirte à nouveau avec les 35d. Les gourdes chauffent aussi vite que nous. Le radar à fontaine est à nouveau enclenché.
D’ailleurs, dans certains villages, nous trouvons de fontaines d’eau « communale » fraîche ! Pour 5 centimes (faut les avoir !…), on a 1,5l d’eau plate ou pétillante, froide. C’est pas cher mais qui a encore des pièces de 5 centimes ? Ben, en tous cas, nous, on en aura la prochaine fois !
Nous voilà enfin au 20è kilomètres. C’est plus rude que prévu. On s’arrête dans une station-service à 10km d’Orvieto pour prendre un coca et un thé glacé. Bénie soit celle qui n’a pas voulu se lancer dans cette aventure hier après-midi ! 😉
Nous arrivons en vue d’Orvieto !
Vous connaissez ? Une magnifique ville surplombant la vallée. Surplombant… à 180m de haut… avec une pente qui doit avoisiner les 20% !
Wout la gravitait à 24km/h. Nous pas…
Ça monte, ça monte… on arrive sur le parking « en haut »… et là, deux éléments intéressants !
Le premier :
Le second : (attention aux yeux !)
Nous voilà donc à Orvieto ! En haut ! Que c’est beau !!!
On profite, on se repose. Demain, c’est off ! J’écris d’ailleurs cet article du bord de la piscine de l’agriturismo.
Avouez qu’il y a pire !
Mission du jour : trouver un cadenas !