Nous quittons San Felice Circeo au petit matin. Notre hôte nous souhaite bonne route en nous précisant qu’après Formia (notre étape du soir), nous allons rencontrer l’Italie « brute » ! Pas forcément la plus belle…
Contrairement aux autres jours, à partir d’aujourd’hui, je n’ai rien réservé pour les nuits. Les hôtels devenaient plus chers, sur la côte et, surtout, ressemblaient plus à des « resorts » qu’à des agriturismi… nous devons donc encore trouver un endroit pour le soir mais laissons ça pour plus tard.
On entame la journée par 20km principalement en bord de mer, voilà les parasols, les gens, les enfants, la couche d’huile sur la mer et les bouées en forme de baleine (ou est-ce l’inverse ?…)
Nous quittons le littoral pour emprunter une nationale. Nous sommes frôlés par (au choix) des camions, des mobylettes, des Axam, des smart, des X5 (qui, elles, en plus, klaxonnent !). L’avantage, c’est que, chaque dépassement engendre un courant d’air, qui n’est pas à dénigrer !
Nous nous arrêtons au km 25 pour prendre un thé à la pêche. Et là, on se rend compte que le reste de la route sera, principalement, sur une nationale, quasi jusque Naples…
Nous repensons à notre camarade cycliste de la veille qui nous conseillait l’île d’Ischia et à notre hôte de ce matin qui nous décrivait le reste de la route comme rude…
Faisant de la multimodalité notre credo, on consulte les horaires de train et nous voilà partis pour la gare de Fondi ! Le train arrive dans 1h, nous sommes à 11km, c’est parfait !
Notre débarquement à Naples est brutal !
Tout de suite, nous sommes pris dans un traffic de fous, une chaleur lourde, il y a des gens partout, les voitures n’ont pas l’air de nous voir (en tous cas, elles ne se soucient pas du tout de ces deux cyclistes hagards). Wow ! Benvenutti a Napoli !
Il est 14h, on se trouve une pizzeria (quoi d’autre ?) Et on se pose pour programmer la fin de notre voyage.
On décide donc d’aller chercher le ferry pour Ischia !
On débarque, non sans avoir récupéré les pièces de la selle de Christophe qui a décidé de déclarer forfait … Et on se met en quête d’un hôtel. Avec piscine… tant qu’à faire… et, si possible, une vue… et, qui dit vue, dit… dénivelé ! 😉
Nous montons donc sur les hauteurs d’Ischia pour nous retrouver au paradis ! Un hôtel magnifique ! Des vues à couper le souffle ! Une piscine, une terrasse pour l’apéro, une autre pour le resto, une carte des vins à faire saliver un ami de Bacchus, nous avons trouvé la bonne adresse !
Le voyage n’est pas fini, nous rejoindrons Naples demain pour aller visiter Pompéi. Nous n’avons pas abandonné. Après avoir parcouru plus de 750km, découvert et visité des villes incroyables et merveilleuses, terminer par une centaine de km sur l’asphalte d’une nationale ne nous paraissait pas être l’apothéose rêvée de ce périple. Nous avons donc fait preuve de flexibilité et avons pris l’itinéraire bis.
Les vélos ne sont pas encore rangés définitivement, ils parcourront certainement quelques kilomètres de l’île et d’autre vers Pompéi. Mais là, pendant deux jours, tout le monde se repose ! Et c’est bien aussi !
Allez, je vous laisse, la piscine m’appelle !