Désiré et Gigi on Road

Pompéi et la fin du voyage…

Nous avions déjà tenté la veille de rejoindre Pompéi. La dame de notre B&B nous avait conseillé de nous rendre à la gare en métro. Ne connaissant pas la ville,on lui fait confiance. Arrivés piazza Dante, on constate que la Linea 1 est interrompue entre Dante et Garibaldi, justement le tronçon que nous comptions prendre. On essaie alors de prendre la Linea 2, pour rejoindre la Linea 1 un peu plus loin. On se perd dans la station Cavour (tous ces noms sont d’un banal italien !…), on demande notre chemin, et on ressort bredouilles après 1h de souterrain napolitain très peu productif. Face à cet échec cuisant, nous décidons de prendre le funiculaire pour aller admirer le panorama de la baie (voir le jour précédent).

Le lendemain, nous reprenons notre projet ! Pas question d’être à Naples sans aller voir Pompéi !

Sauf que notre promenade d’hier nous a permis de nous rendre compte que nous logions à seulement 2km de la gare. Histoire d’être certains d’y arriver, nous nous y rendons à pieds !

A la gare se pose la question : train ? Bus ? Ou taxi ?

Un taxi nous demande 90 euros pour l’aller. On laisse tomber…

Nous nous mettons en quête de l’arrêt du bus, déplacé pour cause de travaux…

Ce sera le train !

On arrive à Pompéi et on décide de prendre une guide. La bonne idée !

Le site est immense ! Il fait super chaud ! Mais qu’est ce que c’est impressionnant ! La première vue sur le Vésuve est presque fascinante. Ce volcan, pas si proche que ça, a, il y a 2000 ans, enseveli toute la ville que nous allons visiter. Il a, en quelques secondes, stoppé net la vie de centaines de gens. C’est glaçant et fascinant à la fois.

Les premières mosaïques que nous voyons. Dans une maison privée

Les thermes de la même maison

Ceci est un « fast-food », le comptoir comprenait plusieurs endroits où conserver la nourriture. Des amphores pour le vin. Et des salles à l’arrière pour ceux qui voulaient s’asseoir…

Glaçant… cette personne est sans doute en train de se couvrir la bouche et le nez avant d’être figée pour l’éternité

L’atelier du boulanger. La farine était moulue à la force, soit d’esclaves, soit d’animaux

Une inscription de bienvenue à l’entrée d’une maison. Le AVE classique est agrémenté d’un H supplémentaire qui signifiait que l’habitant des lieux était sensible à la culture grecque, ouvert d’esprit et sensibles aux belles choses.

Magnifiques mosaïques/ granito

Il fait chaud !

Passage pour piétons ! On n’a RIEN inventé !

Attention au chien ! Le maître des lieux représentait la menace qui pesait sur les éventuelles personnes mal intentionnées qui se risqueraient dans sa demeure sans son autorisation…

Pompéi était en pleine campagne électorale au moment de l’éruption (ça ne s’invente pas !). Sur certains murs, on retrouve donc des « affiches électorales » reprenant le nom de candidats. Je vous avais dit que c’était troublant !

Le fameux « lupanar », ou bordel… chaque cellule était surmontée d’une fresque indiquant le « service » qui y serait rendu

Plutôt explicite …

De retour à Naples, on découvre de nouvelles fresques murales, d’un autre genre que celles de Pompéi

Il miracolo

Et nous voilà le jour du départ… Nous refaisons nos sacoches pour la dernière fois. La lessive fera du bien !

Nous quittons Naples avec un sentiment de trop peu. Il va falloir revenir !

On arrive tranquillou à la gare. On démonte nos vélos, on les emballe dans du film alimentaire et on attend que la voie du train soit annoncée… Un freccerossa entre en gare. Christophe va demander si c’est le train pour Venise. Oui oui ! Super, on prend de l’avance sur l’annonce officielle et on amène sacs et vélos devant la porte de notre voiture (celle la plus éloignée). Puis… un doute nous envahit… on demande au gars qui fait le plein (pas d’essence, hein, je sais…) si c’est bien le train de 11.09… non non ! C’est celui de 11.25 ! Au même moment on entend que notre train est annoncé voie 16, nous sommes à la 24 ! Et il est 11.06 !

Poh poh poh ! C’est le moment de tester notre cardio ! Christophe agrippe les deux vélos, moi les 5 sacoches, et on cavale du mieux qu’on peut ! Il aurait été trop facile que ce voyage se termine doucement 😉

On a failli FAILLI rater le train ! On a eu chaud ! Et ça se voit 😉

C’est tout de suite autre chose en train à grande vitesse… 😉

Et voilà… c’est fini…

On est rentrés, lavés, lessivés, reposés. Des souvenirs plein les yeux et les papilles. Sans doute trop pour réaliser tout à fait ce qu’on a vu, parcouru, découvert, aimé. Mais c’est sans doute un des plus beaux voyages que j’ai faits.

Mange, pédale, aime ! Tel pourrait être le titre de cette épopée que je recommande sincèrement ! La vie est belle, profitons-en pleinement !

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