Ce matin, nous avons retrouvé notre ami et guide Marcel. Marcel nous accompagne à chaque balade à vélo au Rwanda, c’est donc la 3è fois qu’il nous épaulera de manière sympathique.
Nous nous mettons en route à 10h30 bien sonnées et ce n’est pas faute d’avoir été à la messe …
L’idée est de loger dans un lodge situé à 5km à vol d’oiseau, à 20km par la route directe et à 36km selon l’itinéraire préparé par Christophe 😉 L’histoire nous en fera faire 46 au final.
La subtilité, c’est que Christophe voudrait passer sur cette langue de terre qui sépare le lac Ruhondo du lac Burera. Affaire à suivre….
Évidemment, les paysages sont autant à couper le souffle que les deux premières fois. Au propre, comme au figuré..
Nous nous prenons un premier orage sur la tête. Pour mouiller, ça mouille ! On entend la pluie arriver puis on la voit sur la colline d’en face, puis sur la route, juste un peu plus loin, avant de la sentir transpercer nos vêtements.
L’avantage, c’est que les vélos sont nettoyés. L’inconvénient c’est que la latérite se transforme en boue qui colle aux roues…
La route est magnifique mais après une heure, nous avons à peine parcouru 6km… on s’arrête tout le temps pour prendre des photos, donner des bonbons aux enfants, recevoir les explications de Marcel sur tel arbre, telle plante médicinale (à le croire, l’eucalyptus guérirait tous les maux de la terre), etc.
On avance donc pole-pole mais on profite à fond !
Nous sommes toujours autant émerveillés par ces paysages grandioses. Je vous ai compilé quelques photos parmi les centaines que j’ai prises. Chaque nouveau versant de colline est une merveille ! Ça nous ferait presque oublier les dénivelés !
La dernière partie du voyage se fera en bateau pour rejoindre le lodge. Là encore, difficile de ne pas s’extasier sur la vue du volcan !
Le lodge est super! La vue est dingue, le personnel aux petits soins ! Seul bémol : devoir choisir entre l’eau chaude et la lumière dans la salle de bain quand on prend sa douche (je rappelle juste qu’ici, à 18h, il fait nuit noire…)
La nuit fut bonne, le réveil brumeux mais la vue se dégage peu à peu pour nous laisser entre voir les pentes du volcan, les collines, les îles et un lac tranquille sillonné par quelques pirogues de pêcheurs. Que demander de plus ?
Un petit café serré peut-être…. 😉