Désiré et Gigi on Road

De Kinunu à Gisenyi, en passant par la forêt de Gishwati, 45km, sans doute 1000m D+

Le réveil à Kinunu est calme et magnifique, un peu brumeux. Nos coups de soleil d’hier apprécient ce moment de répit. On lève le camp à 9h30.

Ceci est une plantation d’ananas ! Il y en a d’ailleurs dans les feuillages !

La station de lavage de café de Kinunu dans laquelle nous avions dormi en 2016. Le Rushel est vachement plus confortable !

Photo prise par un couple d’américains qui faisait aussi la Congo Nile trail

Nous retrouvons pile-poil la trace de la Congo Nile trail effectuée 6 ans plus tôt mais dans l’autre sens. La mémoire a ça de magnifique qu’elle oublie les moments difficiles… Elle avait effectivement bien occulté ce passage-là….

Parce que le terrain est vachement accidenté ! Et ce ne sont pas des pierres de lave !

Nous avons cependant une petite subtilité dans notre parcours; comme nous avons déjà effectué la Congo Nile trail entre Gisenyi et Kibuye, autant changer de trace et remonter sur Gisenyi en passant par la forêt de Gishwati et les plantations de thé.

On prend encore le temps d’admirer les vues. Chaque moment de répit est bienvenu

Ça grimpe sec ! Ça dérape ! On met pied à terre et on pousse….

Ça semble se calmer, on remonte en selle !

Ici encore, l’idée c’est de grimper pendant 20km et, arrivés à la forêt de Gishwati, on redescend à toute blinde jusque Gisenyi.

Effectivement, la trace n’a pas menti, pour grimper, ça grimpe ! On est à 6km/h de moyenne. On va finir par croire qu’on fait du sur-place. Certains piétons nous dépassent en riant et les enfants nous accompagnent de « Hello ! Hello ! How are you ? » Ils ne sont pour rien dans notre calvaire provisoire donc on utilise notre dernier souffle pour leur répondre et tenter un sourire. Par contre, on a le temps d’apprécier les paysages ! Et c’est plutôt dingue !

Arrêt bonbons et banane

Quelque part, sur la piste, il y a Christophe…

Les calyptus

Toujours les bonbons !

Ça grimpe mais c’est beau !

On passe à travers des forêts d’eucalyptus, ça sent merveilleusement bon ! On se croit dans une pub holywood-chewing-gum

On va passer du bleu au vert éclatant !

Après 10km effectués en 2h (ok, ok, on n’est pas encore prêts pour le maillot à pois!), on rejoint enfin la tarmac road !

Depuis notre départ, ce matin, Marcel nous dit que, à la tarmac road, il y a des brochettes ! Mwouais… il n’est que midi et ce sont des brochettes de bœuf (moi, j’ADORE les brochettes de chèvre !).

Marcel nous pousse quand même au crime et il a bien raison ! Ces petites brochettes sont un délice ! On en reprend ! On adore !

Un Fanta chez maman vanille et des brochettes ! Que demande le peuple ?

Un délice !

Évidemment la tarmac road est plus facile ! Les montées paraissent moins difficiles quoique, malgré une prise d’élan appliquée, nous sommes quasi à l’arrêt dès les premiers mètres de D+…

A un moment, je dépasse candyman (c’est le nouveau surnom de Christophe 😉) je continue, pole pole en me disant qu’ils vont bien me rattraper… et puis rien… je ralentis, rien… je m’arrête, rien… damned ! Je fais demi tour…

Et je retrouve Christophe et Marcel, un sourire enfantin aux lèvres. Christophe venait d’acheter deux dindes à Marcel ! Une dinde et un dindon ! Seule condition au cadeau les appeler Isabelle et Christophe…

C’est toi la dinde !

Nous traversons les plantations de thé, c’est incroyable ! Il ne manque qu’un petit rayon de soleil !

50 nuances de vert !

Ça ne fait que descendre, et en plus c’est beau ! On arrive doucement à Gisenyi où on loge au Palm beach resort, super !

Il est temps de dire aurevoir à Marcel. Certainement à bientôt !

Revoilà, encore, un périple magnifique pendant lequel on en a pris plein les yeux et plein le cœur.

J’ai fait quelques photos mentales pour me souvenir de ces moments pendants les longues journées de grisaille qui s’annoncent.

Par exemple, notre pique nique de ce midi, face aux plantations de thé restera longtemps en « fond d’écran » quand je mangerai devant mon ordi.

J’ai fait le plein de brochettes de chèvre, de Fanta citron, de rires d’enfants et de sourires de tous, mais de ça, on n’a jamais assez. La gentillesse des gens est frappante, et nous manque dès qu’on a posé le pied sur le tarmac de l’aéroport à Bruxelles (un autre tarmac, mais moins sentimental).

Pour sûr, on reviendra vite.

Ces trois semaines furent intenses, en rencontres, en récits de vie, en découvertes. Je ne pense pas revenir la même, certainement chargée de tous ces témoignages recueillis à la maison Shalom et dont j’ai le devoir de faire quelque chose. Et certainement aussi, une nouvelle fois, sous l’emprise de cette énergie incroyable qu’on ressent ici.

Je conseille à tout le monde de venir découvrir ce pays, ses collines, ses habitants ! J’ai plein de bonnes adresses à vous conseiller !

La vie est belle ! Profitons-en !

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