Après une excellente nuit, nous quittons donc ce petit village tout en escalier et plein d’escargots.
La journée s’annonce tout en descente jusqu’à la mer. Ce fut effectivement le cas.
Nous longeons un torrent de montagne tout du long de notre descente. Les cailloux et les paysages de montagne laissent la place aux Oliviers (quoiqu’il y a sans doute aussi quelques Jacopo, Stefano, Giacomo, …).
Nous avons quitté le Piémont pour la Ligurie.
Et la Ligurie est connue pour sa côte mais aussi pour son huile d’olive !
Nous nous arrêtons au pressoir de ROI, pour acheter une bouteille d’huile pour l’anniversaire de maman (espérons qu’elle ne lise pas le blog avant demain….). La dame nous explique les différences entre les huiles. Ne pouvant choisir, on prend deux bouteilles. Dont une que nous retrouverons au restaurant de Turin, le soir.
Il n’y a plus qu’à ne pas les casser dans le sac… Le linge sale va enfin servir à autre chose qu’à nous causer des hauts le cœur !
Plus nous approchons de la mer, plus le ciel s’éclaircit et la chaleur se fait sentir.
Nous y voilà ! Au niveau de la mer ! La descente a été dingue ! Les freins de Gigi déclarent forfait et il commence à cuiner de fatigue. Je ne peux pas lui en vouloir. Sa chaîne est poussiéreuse, les plaquettes sont mortes (mais j’en ai des nouvelles rouges, canon ! Tels les étriers de freins sur les porsche, Gigi aura ses étriers rouges !), il a été mis à rude épreuve pour sa sortie annuelle.
Plus que quelques kilomètres pour arriver à Sanremo !
Les odeurs de figuiers sont remplacées par les odeurs de crème solaire et de calamari fritti.
Nous voilà à Sanremo, au rond-point de l’arrivée du fameux « Milan-Sanremo ». Sauf que nous, on aura fait Turin-Sanremo.
Nous prenons le chemin de la gare après un petit calamari fritti (ben tiens!).
Au cours de notre remontée vers Turin, nous parcourons la côte, en train. Imperia, Diano, Alassio, Finale Ligure, les plages défilent avec leurs parasols colorés et leurs candidats au mélanome. Un autre type de vacances. Pas le nôtre…
Ce soir, on rejoint Turin et on dort dans le Lingotto, un autre endroit historique s’il en est !
Demain, on repart vers le nord, Soignies, Paris, Bruxelles, on ne sait pas encore mais on revient avec des images plein la tête, des mollets et des muscles fessiers mis à rude épreuve, des jambes pleines de bleus et des vélos épuisés mais contents d’y être arrivés malgré tout !
Timothé dirait « Quelle aventure, Isa, quelle aventure ! » Et en effet, quelle sacrée aventure !
Voilà notre voyage s’achève. Merci d’avoir suivi nos aventures. Dieu sait ce que nous ferons la prochaine fois.
Alla prossima ! Et buon viaggio !